Lundi 26 février 1 26 /02 /Fév 09:15

Je l'abandonne et descends.

Bizarrement, le fait de me trouver nu, chose qui m'arrive souvent chez moi, dans cette maison qui n'est pas la mienne, me met presque mal à l'aise. Je jette un œil aux fenêtres pour vérifier que personne ne peut voir à l'intérieur et, quelque peu rassuré, emplit deux verres de Martini.

Isabelle me rejoint quelques minutes plus tard et, la voyant, je ne peux retenir un sifflement admiratif :

 

- "Tu es… encore plus que cela !"

 

Ravie, elle fait un tour sur elle-même, me permettant d'apprécier son ensemble. Bleu nuit, le soutien-gorge ne cache pas grand chose de ses seins. Le slip est pour sa part réduit à sa plus simple expression, surtout le derrière, limité à une fine bande de dentelle qui met plus en valeur qu'elle ne cache les fesses. Comble de raffinement, Isabelle s'est également parée d'un porte-jarretelles et de bas foncés.


- "Je vois que tu apprécies, me dit-elle en baissant les yeux vers mon bas ventre."


Effectivement, sa tenue a réveillé mon excitation, quelque peu retombée après le bain. Je me lève, lui tends son verre et nous trinquons, debout au milieu du salon. Après une gorgée, je l'enlace et esquisse quelques pas de danses. Elle ne refuse pas, nous posons nos verres et nous laissons bercer par la voix de Etienne Daho. Mes mains caressent son dos, ses fesses, tandis que les siennes, sagement posées sur mes épaules, se contentent de me retenir contre elle.

Après deux morceaux, elle met fin à la récréation et me demande ce que je désire manger :

 

- "Toi…

- Tu es bête… ça, sera ton dessert.

- Qu'as-tu à me proposer ?

- Et si on se faisait des grillades ? Je n'ai pas spécialement envie de faire la cuisine ce soir. Ça ne te dérange pas ?

- Pas du tout ! J'adore !

- On mange dehors ? Il fait encore beau.

- Euh… dans ces tenues ?

- Personne ne peut nous voir, n'aie pas peur !

- Si tu le dis !"

 

Je m'occupe d'allumer le barbecue pendant qu'elle prépare la viande. Un second apéritif nous permet de patienter pendant la cuisson puis nous passons à table. La situation est pour le moins cocasse. Moi, en tenue d'Adam, Isabelle, en dessous chics. Il ne faudrait pas qu'un voisin vienne demander un peu de sel !

Après le repas, la température fraîchissant, nous retrouvons le salon pour prendre le café, assis l'un contre l'autre.

 

- "Tu sais, Jean-Marc, j'ai fait plus l'amour en 24 heures que ces 3 dernières années.

- Je croyais que ton divorce ne datait que de deux ans…

- C'est vrai.

- Tu veux dire que ton mari et toi êtes restés un an sans coucher ensemble ?

- C'est tout à fait ça ! Submergée par le boulot, je venais de reprendre la boîte, je l'ai délaissé et il a fini par aller voir ailleurs. Le pire c'est que j'étais presque heureuse qu'il me fiche enfin la paix, qu'il ne cherche plus à me toucher…

- Ça alors !

- Surtout lorsque tu es arrivé dans l'entreprise. Et oui, en te voyant arriver à l'entretien d'embauche, j'ai immédiatement flashé sur toi…

- …

- Tu es surpris ? Moi non plus, je ne voulais pas le croire mais, plus les mois passaient, plus il m'était difficile de ne voir en toi qu'un collaborateur.

- Tu as bien caché ton jeu !

- Pas tant que ça ! Martine, ma secrétaire s'en est aperçue et c'est un peu grâce à elle que j'ai osé te demander de rester hier soir.

- Tu veux dire que ?

- Que l'étude du dossier était une excuse, oui.

- Je suis bluffé ! Tu me feras penser à offrir un bouquet de fleurs à Martine !"

 

Isabelle me sourit puis pose une main sur ma cuisse, me caressant doucement, se contentant de m'effleurer du bout des doigts. Lentement elle remonte et finit par atteindre mon sexe. Sans appuyer plus ses caresses, elle fait courir ses doigts sur la hampe et, peu à peu, la 'bête' sort de sa somnolence, s'étire, redresse la tête. Je regarde cette main si fine, si douce, aller et venir, ses ongles griffer légèrement la peau. Abandonnant alors mon sexe, Isabelle remonte sur mon torse, agace mes tétons, les faisant eux aussi s'étirer. Parfaitement immobile, je la laisse faire, savourant la douceur de ses mains sur moi. Alors, elle me fait lever et, sans un mot, me fait allonger sur le sol.

La fraîcheur du carrelage me surprend quelque peu mais je l'oublie très vite quand Isabelle, me chevauchant, s'installe sur moi en position de 69. Sous mes yeux, le spectacle de son intimité, ses lèvres roses, aux contours finement ciselés, l'entrée de son puits d'amour d'où perle la si délicieuse liqueur, fruit de son excitation. Mes mains s'emparent de ses fesses que je masse quelque peu fermement, les écartant parfois pour admirer son petit œillet sombre. Lequel dans un premier temps fait l'objet de toute mon attention ; je le lèche abondamment puis, de la pointe de la langue, en assouplis le muscle. Isabelle ne se dérobe pas et, après quelques minutes de patience, je parviens à pénétrer son sanctuaire, lui tirant même un léger soupir.


Pendant ce temps, elle n'est pas restée inactive et fait coulisser mon membre entre ses lèvres, m'offrant une fois de plus une superbe fellation. Je délaisse pour l'instant son côté pile et ma langue poursuit son chemin sur sa fente. Sa chatte est trempée et je me régale de sa mouille. Son bouton pointe fièrement et quelques coups de langue bien appuyés suffisent à faire crier ma compagne. Retour sur son petit anneau qui, cette fois, ne résiste pas à mon intrusion. Je salive abondamment tout en faisant aller et venir un doigt dans sa grotte puis sors la langue et la remplace par ce doigt mouillé. Je regarde, j'admire devrais-je dire, la lente progression de mon majeur dans ce cul encore inviolé. Sous la surprise, et craignant sans doute une douleur quelconque, Isabelle a lâché mon sexe.


- "Vas doucement mon chéri !

- Sois tranquille, je ne veux que ton plaisir."


Quelque peu rassurée, elle reprend sa fellation et se détend. Mon doigt est maintenant tout en elle, je la laisse s'habituer à sa présence puis, lentement, le fais ressortir. Je regarde son œillet se refermer et, portant le doigt à ma bouche, goûte sa saveur épicée. À nouveau, ma langue mouille en abondance le petit trou avant de céder la place à mon doigt qui revient à la conquête de cette virginité. L'entrée en est plus facile, Isabelle, totalement rassurée par mon premier essai, est maintenant tout à fait décontractée et mon majeur retrouve son étroit fourreau sans gros problème. Je le fais aller et venir, d'abord lentement puis accélérant les va et vient. Les gémissements de ma belle, quoique étouffés par mon sexe, me rassurent quant au plaisir qu'elle commence à y trouver. Plaisir renforcé par les caresses de ma langue et les baisers sur son intimité. Elle a de plus en plus de mal à rester concentrée sur les caresses qu'elles m'offrent tant les miennes lui procurent du plaisir.


- "Ne t'occupe plus de moi ! Laisse-toi aller !"


Elle abandonne mon sexe, pose son visage sur ma cuisse et se contente de savourer les caresses que je lui offre, gémissante.

Sa chatte ressemble de plus en plus à une cascade, à un volcan en éruption même tant elle est chaude. Se sentant sur le point de partir, c'est presque en criant qu'elle me demande 'de lui branler le cul plus fort', selon ses propres mots. J'accélère alors les va et vient de mon doigt dans son anus, ma langue se concentre sur son bouton et soudain, dans un véritable hurlement, Isabelle parvient à l'orgasme m'abreuvant en abondance de sa mouille dont je ne me lasse jamais et que je bois, la langue fichée dans sa grotte. Vivement, comme si elle venait de recevoir une décharge électrique, elle se relève avant de revenir sur moi et de s'empaler sans autre forme de procès sur mon sexe tendu. S'appuyant sur mon torse, elle monte et descend rapidement, gémissement à chaque fois que mon sexe bute au fond de son vagin. Les yeux fermés, le front ruisselant de sueur, les cheveux en bataille, elle donne l'impression de ne jamais vouloir s'arrêter, ponctuant ses va et vient de petits 'oui' ou de 'c'est bon' qui en disent long sur son bonheur.

Je fais le maximum pour me retenir mais, plus le temps passe, plus je sens qu'à mon tour je vais jouir. Isabelle s'en rend compte également et, ouvrant les yeux, me dit :

 

- "Vas-y mon chéri ! Prends ton pied ! Ne te retiens plus !"

 

Son encouragement suffit à déclencher mon orgasme et je n'ai que le temps de quitter son adorable écrin pour me répandre en longs jets, arrosant autant son ventre que le mien.


Cette rencontre a eu lieu il y a presque un an, comme le temps passe vite ! Je regarde Isabelle, assise à côté de moi, souriante, heureuse. Comme elle vient de me l'apprendre, il me faudra réfléchir à un cadeau l'année prochaine... pour la fête des mères. Je lui souris moi aussi. Je l'aime.

FIN

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