Je ne sais pas si je fais bien mais, bon, voici la suite de cette histoire. Suite ou fin ? Je ne sais pas encore...

Elle paraît plus surprise que choquée et, à cet instant, je me demande si le rêve d'André n'aurait pas une chance de se réaliser. Constatant qu'elle ne se fâche, il poursuit d'ailleurs :

- Je suis sûr que tu aimerais sentir mes lèvres sur toi... je me trompe ?

- Euh... comment veux-tu que je le sache ?

- Oh, il y a un moyen tout simple...

- Ah oui ! Lequel ?

Elle le fait exprès ou quoi ?

- Tu ne devines pas ?

- Tu ne voudrais tout de même pas... ?

- Que risques-tu ?

- Et vous ? Vous ne dites rien ?

- Pour ma part, si André le désire, j' n'y vois pas d'inconvénient...

- Et toi ? Quelqu'un veut me lécher le ventre et tu ne trouves rien à redire ?

- Ma chérie, tu sais que j'ai toute confiance en toi et que je le laisse donc seule décider si tu veux ou non laisser faire André... je précise aussi que quelques bisous sur le ventre, ce n'es tout de même pas une affaire d'état...

- Ben tiens donc ! Tout le monde s'en fout quoi ! Si c'est comme ça...

Avec une attitude de défi, elle se plante devant André, à quelques centimètres de lui. Surpris, il me jette un regard, comme pour obtenir mon accord. Un sourire le rassure et, doucement, il relève le tee-shirt, dévoilant la peau nue si longtemps désirée sur laquelle ses yeux s'attardent. Enfin, après une dernière hésitation, les doigts se posent sur le ventre de mon amour et André le caresse doucement, comme s'il craignait de rompre le charme par des mouvements trop brusques.

- Brigitte, j'ai tellement rêvé ce moment...

- Pas trop déçu ?

- Déçu ? Pas du tout ! Bien au contraire !

Sa bouche remplace sa main et il couvre le ventre de Brigitte de mille bisous, certains plus appuyés que d'autres, certains accompagnés d'un petit coup de langue qui laisse une trace humide. Ce petit jeu ne laisse pas ma belle insensible et elle laisse parfois échapper un petit gémissement, trahissant son trouble.

S'il m'est arrivé de fantasmer sur ce genre d'expérience, je pensais que je ne pourrais pas éviter une certaine jalousie, une certaine gêne à voir ma femme en compagnie d'un autre partenaire. Et bien non ! Même si le moment présent, pour le moins sensuel, n'est pas à proprement parler, un acte sexuel, voir mon amour recevoir ces baisers, accepter ces caresses, loin de me mettre mal à l'aise, me procure une excitation aussi grande qu'inattendue. Je me tourne vers Sylvie : elle aussi semble subjuguée par le spectacle. Je vois une de ses mains passer et repasser sur son bas ventre. Visiblement, je ne suis pas le seul à trouver la scène excitante !

Les mains d'André, qui maintenaient Brigitte par la taille, sont sensiblement descendues et sont désormais posées sur les fesses sans que me femme ne trouve à redire ni ne tente de s'y soustraire. Encouragé, il appuie un peu plus et masse bientôt plus franchement les deux globes.

La scène dure depuis déjà de longues minutes. Brigitte ferme parfois les yeux, pince parfois les lèvres, comme si elle se forçait à contenir son excitation. Pour ma part, dans mon caleçon, mon sexe est tendu comme jamais.

- Alors ? Ils sont agréables les bisous de mon mari ?

- Hum... oui... très...

- Je suis sûre que ça t'excite sa bouche sur ton ventre, je me trompe ?

- Non... j'aime...

Brigitte semble prête à aller plus loin et André, désireux d'en profiter, passe une main entre ses fesses, parvenant à flatter la fente. Contre toute attente, elle écarte un peu les cuisses, s'offre à cette nouvelle caresse. Ainsi encouragé, notre ami, accrochant l'élastique du corsaire, le fait glisser le long des cuisses. Brigitte se retrouve ainsi uniquement vêtue de son léger slip qui tente, sans réellement y parvenir, de cacher son intimité.

Elle n'a rien fait pour l'empêcher et elle ne réagit pas plus lorsque les lèvres de notre ami se posent sur le renflement de son Mont de Vénus et l'embrassent avec douceur ni, ensuite, lorsqu'il la fait se retourner, offrant cette fois son derrière à ses yeux ravis. Elle se contente, souriante, de dire :

- Mon ventre s'est déplacé on dirait...